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Au sommaire ce mois-ci :

  1. L'Éditorial : un petit mot de votre serviteur...
  2. Quoi de neuf chez Haldegarh ? Les nouveautés d'août de la partie Daggerfall...
  3. Le Guide de Garvek :
  4. La chronique de Ghost Line : Le projet DaggerXL
  5. Il y a cinq ans : Le bestiaire : le centaure
  6. Quoi de neuf ailleurs ?
  7. Le mot de la fin

L'Éditorial

Bonjour !

Voici une lettre très très courte ce mois-ci ; c'est en effet encore les vacances pour beaucoup et... un petit souci passager au poignet droit me rend l'usage d'un ordinateur un peu difficile. En effet, cette lettre est à ce point courte que si vous l'avez déjà reçue voici cinq ans, il est inutile de la lire puisque vous ne trouverez dans ce numéro que la reprise d'un article qui avait alors paru, et présentant le centaure dans Daggerfall, ainsi que le mot de la fin.

Bonne lecture !

Quoi de neuf chez Haldegarh ?

Rien de nouveau sur le site ce mois-ci.

Le Guide de Garvek :

Pas de nouvelle de Garvek ce mois-ci.

La chronique de Ghost Line : Le Projet DaggerXL

Pas de nouvelle de Ghost Line ce mois-ci.

Il y a cinq ans : Le bestiaire : le centaure

"Trot, c'est trot !"

Le centaure secoua la tête en maugréant. Ses ancêtres se retourneraient dans leur tombe s'il n'arrivait pas à faire morsdre la poussière au ridicule avorton à deux jambes qui galopait autour de lui. Il était arrivé là à toute allure. C'est vrai qu'il était larjument en retard, et que la quête qu'il devait remplir pour la rêne de Wayrest ne pouvait plus attendre. C'est en tous cas ce qu'il lui avait dit. Mais de là à sortir tout de suite son épée ! En ville, cela ferait bien longtemps qu'il aurait été mis à l'hongre. D'habitude d'ailleurs, il se permettait comme certains de ses congénères de taper la discute avec les gens de passage. Mais cette fois-ci, non, il n'allait pas le laisser fer et le laisser cavaler comme ça chez lui. Il lui manquait une case. À croire qu'il était tombé sur la tête. À le voir comme cela bomber le torse, il était vraiment comique. La leçon de box allait commencer. Garrot choc !

Le centaure s'ébroua et se rua sur le gringalet, qui était tout alezan d'avoir déjà couru. "Éperon donc ça ! et ça encore !" hurla-t-il en lui décochant deux coups bien ajustés...

Comme la majorité des aventuriers débutants, le nabot n'avait pas bronché en le voyant arriver. Mais il avait vite changé d'avis après ces deux avertissements, et s'était exclamé : "Il me semblait pourtant bien que vous étrier moins prompt à l'attaque ! Voilà un obstacle intéressant à franchir !" Pour le centaure, c'était une bonne van.

Le centaure ricana. Ce freluquet serait décidément un excellent cow-boy pour une expérience qu'il avait en tête. S'il survivait assez longtemps. En l'état actuel des choses, il semblait qu'il avait encore amblement le temps. Il sortit donc sa lance et commença à chatouiller le microbe. Il s'agissait de le fatiguer assez pour que la demi-portion soit trop exténuée pour continuer le combat.

De fait, au bout de quelques minutes de ce petit exercice, le gnome ne bougeait plus qu'à peine. Il restait là, la bouche bai, attendant le coup de grâce. Il était donc temps de s'amuser. Le centaure donna un dernier petit coup, et la mauviette s'effondra.

Cela faisait des années qu'il rêvait d'un pareil moment. "Étalon-le de tout son long". Il alla dans son coffre, et en revint avec un ridicule poney de coton dont il affubla la tête du dormeur. Il le revêtit ensuite d'une robe à fleurs. Il en profita pour fouiller le corps et consulta un laissez-passer. ""Hum... Isabelle Alexandre. J'en ai connu un autre. En général, quand un Alexandre a trop bu, il s'affale. Je ne trouve pas sabot. Mais là, il ne bouge vraiment plus beaucoup." Il se pencha un peu plus et, en tapotant légèrement l'épaule du pois-chiche, il demanda "Toque toque toque... Y'a quelqu'un ?" Dormir comme cela serait vraiment par trop cavalier. Il prit les deux pouls. L'un ne répondait pas. L'autre restait silencieux.

Aubèrelué, il regardait sa victime. "Tu es bien palomino..." murmura-t-il en le secouant un peu. Comme c'était dommage... comme il l'avait crin, le bonhomme l'avait sous-estimé, comme beaucoup de ses congénères. Il ne remuerait plus jamais. Pie encore, il avait gâché son poney de coton et sa robe, tachetés de sang. C'était vraiment grave. À chercher ainsi des sujets d'expérience, il allait y perdre sa jeunesse. Dépité, il tourna casaque et revint dans son antre. "Encore un autre crime. Hier, je m'étais pourtant promis de ne plus recommencer." Décidément, cette histoire manquait de selle.

Quoi de neuf ailleurs ?

Rien de nouveau sur le site ce mois-ci.

Le mot de la fin

Je vous avais bien dit que cette lettre serait très courte ;-) Bon, on va espérer que la lettre de septembre sera un peu plus étoffée... Au mois prochain !