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Au sommaire ce mois-ci :
Évidemment, le mois d'avril est celui des poissons. Certains d'entre vous ont mordu, la pêche a été meilleure que prévu. Non, il n'est pas question de fusion de mon site avec celui du Wiwiland. Rassurés :-) ?
Au menu de ce mois-ci, une présentation des guildes d'Oblivion par Garvek, la chronique du PFD par Aggelon, quelques mots sur le Second Empire (une reprise d'un numéro d'il y a environ 5 ans), un échange de bar entre un vieux pêcheur et un jeune mousse sur slaughterfish, la solution des jeux de mots du bestiaire du mois dernier, avant le mot de la fin...
Bonne lecture !
Rien de nouveau sur le site ce mois-ci.
À Oblivion les moyens d'occuper les joueurs, en dehors de la quête principale ou des petites missions trouvées çà et là, est bien sûr d'appartenir à une guilde. Une guilde est une association autour d'un thème donné, un organisme privé avec des services le plus souvent réservés aux membres, et dont la progression dans la hiérarchie permet d'obtenir respect de ses camarades et souvent de nouveaux services. Les critères de progression sont les caractéristiques du personnage ainsi que sa popularité auprès de la guilde qui est montée en effectuant des missions.
On distingue plusieurs catégories de guildes, comme d'habitude : les guildes officielles, et celles qui le sont beaucoup moins ^^
À noter qu'il n'est pas exclu de voir des conflits entre guildes; de plus il est conseillé de ne pas faire les missions trop vite car certains services pourraient bien devenir inaccessibles avec le temps (ceux qui savent m'ont compris !). La guilde des guerriers paye bien, celle de la Confrérie Noire paye en nature, mais vous devinerez aisément que c'est plus que rentable. La guilde des voleurs ne paie pas, enfin plutôt si elle achète ce que vous volez. Enfin la guilde des mages donne quelques extras de temps à autres qui sont tout à fait appréciables.
Point commun, comme d'habitude, les hauts rangs donnent accès à des privilèges très puissants qui attireront l'attention de plus d'un !
N'hésitez pas à joindre les guildes, donc !
En surplus, je vais vous parler aussi de l'arène. Ce n'est pas exactement une guilde mais ça y ressemble beaucoup. Le principe consiste à faire des combats en boucle, avec des adversaires dont la dangerosité augmente (globalement). Un bon moyen de se faire de l'argent et une progression très rapide. À noter que certains combats ne sont pas forcément obligatoires ;-)
Ca sera tout pour cette fois ci, le mois prochain on jettera un oeil aux mondes d'Oblivion.
Salut à vous tous :)
Ce mois-ci, le PFD a continué ses traductions, ses corrections mais a surtout corrigé un beau bug !!! Merci à Ancestral Ghost de nous l'avoir signalé.
Le PFD 0.15 - ou la simple mise à jour depuis le 0.14 - a été corrigé. Nous avons également créé un simple patch de correction, à télécharger et à décompresser dans votre répertoire DAGGER\ARENA2.
Ont été traduits ce mois-ci le livre 104, King Edward Tome V, par Redolegna; et 3 quêtes de la Sombre Confrérie.
Nous avons également corrigé les livres 7, Le Marteau d'Oelander; 8, Les Pourceaux et 9, Les Voies Anciennes.
Toute l'équipe du Projet French Daggerfall vous souhaite un agréable moment de détente,
Bon jeu à tous,
Aggelon.lutin.porte.parole
Le Second Empire est divisé en deux périodes : la Dynastie Reman et le Potentat Akaviri. L'établissement de l'Empire fut le fait des Remani, lorsqu'ils mirent en déroute les Akaviri. Cependant, beaucoup de ces derniers furent recrutés dans les armées des Remani. Plus tard, les Cyrodiili formèrent même une garde rapprochée d'Akaviri, et le Principal Conseiller de l'Empereur, le Potentat, fut traditionnellement choisi parmi les Akaviri. Certains de ces derniers jouèrent un rôle de premier plan dans la mise sur pied d'une administration efficace, et même dans la formation de l'armée. Celle-ci y gagna une expérience, une discipline, une organisation et une stratégie qui était alors sans égale. Cette supériorité se concrétisa rapidement dans la domination sans partage qu'instaurèrent ces légions sur les autres armées régionales. Bientôt, les Cyrodiili dominèrent l'ensemble de Tamriel, à l'exception de Morrowind.
Mais cette domination des Cyrodiili s'effilocha lorsque le dernier héritier de la dynastie Reman fut assassiné par les Elfes Noirs de la Morag Tong. Le Potentat prit alors les rênes du pouvoir.
De cette période de retour des Akaviri au pouvoir date l'art du façonnage des Daï-Katanas, ainsi que les mythiques armures d'écailles de dragon. Des souvenirs se retrouvent également dans les bannières et les uniformes des troupes de choc de Septim, les Blades. Les dragons rouges qui devinrent les symboles de l'Empire et de la Cité Impériale étaient à l'origine les montures de combat des Akaviri.
Encore aujourd'hui, un nom à consonnance Akavir est prisé dans les hautes sphères de la société Cyrodiil, et certains traits de visage typiques des Akaviri se retrouvent dans nombre de hautes familles de la Cour, traduisant des ancêtres qu'elles sont loin de renier. Certaines petites communautés se targuent d'être "purement Akavir", mais il s'agit en réalité plus de la survivance marginale de traditions et de vieux usages que d'une réelle "pureté" de sang.
"Le pire, Anna, c'est que personne ne sait au juste à quoi ressemble cette bestiole..."
Le vieux pêcheur soupire. Il va falloir laisser tomber la partie. Pourtant, il vient de faire quelques beaux plis... Il étanche sa soif par une lampée et se résout à reprendre son discours. C'est vraiment une tâche délicate que d'expliquer les subtilités d'une telle pêche à un novice, et un bar n'est pas forcément le meilleur lieu pour cela. Il crache sur le sol, creusant un petit cratère dans la cendre de son cigare et poursuit...
"Gardons-nous bien de sous-estimer la difficulté. Le slaughterfish n'a rien à voir avec du menu fretin. Ce n'est pas non plus un poisson dont on fait un tableau, du genre de ceux que l'on voit beaux, droits sur les étals. Il est affreux à voir. Ton sang ne fait qu'un tour. D'ailleurs, nous le verrons bien ! Car il est pas timide ! Il a une gueule remplie de crocs acérés. On bleuit de peur à le regarder face à face. Un biologiste dirait : c'est un cas. Biotope : mer et fleuve, si possible cavernes, pas d'eau vive. Teint général du jeune : rouge et ocre, parfois roux. C'est à l'état adulte qu'il devient grisâtre. Car petit, il ne vit pas au mêmes endroits. Longueur : un bon mètre. Quand il est au repos, lent, proie facile. Mais, requinqué, on perd facilement sa trace. Qu'à cela ne tienne, il est facile à suivre."
"On l'attrape avec une bonne perche. Il s'approche, affamé. Il faut attendre qu'il gronde. Hein, il faut attendre ! Oui, je sais, un poisson qui grogne, ce n'est pas courant. Le slaughterfish n'est pas courant. Si tu n'attends pas, c'est un chirurgien qu'il faut appeler, parce que cela signifie qu'il n'est pas occupé, et te regarde... si c'est le cas et ne veut pas gronder, il faut filer, tant que cela est encore possible ! C'est là, quand il est occupé à gronder après la perche, qu'il faut prendre le filet. Il faut le saisir au moment où il bondit. Et attention, quel saut, mon ami ! Il faut l'embrocher dès qu'il passe à portée. À ce moment-là, c'est qu'il a l'air vulnérable, mais li ne faut pas s'y fier..."
"Une fois capturé, ce n'est pas fini. Tu rabotes d'abord les écailles. Sans écaille, il est particulièrement laid mais c'est une garantie ! Car, laid, il n'est plus dangereux, même mort. Une fois tué, il est encore mortel. Si tu es fou, goûte-le tout de suite, sans précaution : il a des poches à venin sous les écailles. Si tu en avales une, tu es bon pour aller dire bonjour à Saint Pierre. Mais une fois bien préparé, c'est un délice... Un peu amer, lent à révéler son goût. Et puis, nos chers cuisiniers ici savent comment le préparer.
Le vieux pêcher jette un regard vers l'arrière-cuisine et crie à la cantonade :
"Vous savez excellemment préparer le slaughterfish, n'est-ce pas ? Donc si on vous apporte, nous aurons droit à des parts gratuites ?"
Plus bas, il poursuit à l'intention de son jeune auditoire...
"C'est que le cuisinier d'ici est un traiteur aux dons méconnus, on ne le loue réellement pas assez."
"Allons, il est l'heure d'aller se coucher... Demain, au lit ! Mande-moi quand tu voudras te lever... si tu veux te lever..."
La lettre du mois de mars vous proposait une petite chasse au dragon... Avez-vous détecté les à-peu-près calamiteux dont est coutumier votre serviteur ? En voici la liste !
Il y avait "Mandrake, on", "Des ragots", "les bons draps qu'on", "des ragoûts qu'on", "etc. Qu'on" (oui, je sais, il était un peu caché celui-là !), "traquons", "Dur. À contre-coeur" et finalement le plus facile, "draguons". Désolé, comme dirait l'l'autre...
Pas de nouvelle d'ELOdry ce mois-ci.
Quelques mises à jour dans les cours que j'ai mis en ligne...
J'espère ne pas avoir causé trop de déceptions ou de faux espoirs (?) avec le poisson du mois dernier. Mais je souhaite en tout cas vous avoir donné un peu de matière à réflexion avec celui de ce mois, qui a fait l'objet de ma chronique du bestiaire ci-dessus ;-)
Au mois prochain !