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Accueil Généralités Introduction Conventions Un exemple d'intérêt du bouclage Table des matières Index |
Considérons un cas simple d'amplification, tel que la sortie s suive précisément les variations de l'entrée e à un facteur de proportionnalité près. On dit que s est asservie à e. Soit S un système d'amplification de gain K, à l'entrée duquel est injecté le signal e, et à la sortie duquel est mesuré le signal s : On a donc s=K.e. Supposons que l'on ne connaisse le gain K qu'à 10% près : =0,1. Il est immédiat alors que s ne peut être déterminé qu'à 10% près également : =0,1. L'idée à l'origine du concept de contreréaction est de comparer s et e. On construit donc le signal différence entre e et s : =e-s... On rappelle que l'opérateur à l'entrée du système est un "soustracteur" et réalise l'opération e-s. On a alors les relations suivantes : On en déduit : Si on veut que s suive e avec une erreur la plus faible possible, il faut que K>>1. Calculons dans ces nouvelles conditions l'influence d'une imprécision portant sur la valeur de K, sur la détermination de s : Pour K suffisamment grand, on voit donc que l'incertitude sur s diminue d'un facteur 1/K. Par exemple, avec toujours =0,1 et K=100, on obtient 0,1% seulement. En règle générale cependant, s et e n'ont aucune raison d'être de même nature physique (par exemple, il peut s'agir d'une tension et d'un courant). Il est nécessaire alors d'introduire un capteur de gain H : Cet avantage des systèmes bouclés n'est pas le seul. L'idée à l'origine de leur introduction est qu'il est plus facile d'"asservir" un signal à un autre quand on peut les comparer.
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