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Au sommaire ce mois-ci :

  1. L'Éditorial : un petit mot de votre serviteur...
  2. Quoi de neuf chez Haldegarh ? Les nouveautés de novembre de la partie Daggerfall...
  3. Le Guide de Garvek : les Kwamas
  4. La chronique de Ghost Line : Le projet DaggerXL
  5. Il y a cinq ans : Le bestiaire : le sanglier et le loup-garou
  6. Bilan chiffré
  7. Quoi de neuf ailleurs ?
  8. Le mot de la fin

L'Éditorial

Voici donc le dernier numéro de cette lettre. Depuis le premier numéro en novembre 2000, de l'eau est passée sous les ponts. Nous avons assisté à l'arrivée de la génération Morrowind, puis de la génération Oblivion, et cette lettre se clôt avec la génération Skyrim.

Ce dernier numéro est un peu chamboulé, même si vous allez y trouver vos rubriques habituelles. Au programme donc, les nouveautés du site, la présentation des Kwamas par Garvek, la reprise d'un article publié voici cinq ans et consacré aux sangliers et loups-garous, un bilan de la lettre avec quelques chiffres pour les amateurs de statistiques, des nouvelles du reste du site, avant le mot de la fin.

Bonne lecture !

Quoi de neuf chez Haldegarh ?

Ça y est, j'ai mis en ligne les derniers numéros de la lettre, de février 2010 à octobre 2011. Le présent numéro suivra dès que cette lettre sera publiée.

Le Guide de Garvek : les Kwamas

Bonjour à tous,

Pour ma (dernière ?) contribution à cette newsletter je vais terminer la faune de Morrowind avec les Kwamas. Ces bestioles se trouvent un peu partout dans Vvardenfell et grouillent essentiellement dans les souterrains, à l'exception des formes les plus primitives qui errent à la surface. C'est une société animale très similaire aux fourmis avec des rôles et des moyens de vie quasi identiques.

Les foreurs sont les larves les plus primitives mais également les plus agressives. On en trouve partout, sous toutes conditions. Des rats rampants qui attaquent tout ce qui bouge, cherchant sans doute de nouvelles sources de nourriture. Leur bruit de raclement caractéristique et leur faible consistance les rendent peu dangereux, sauf peut être si ils sont malades; ils semblent se nourrir essentiellement de terre et peut être de cailloux.

Les scribs sont la forme évoluée du foreur, laissant tomber le corps cylindré pour une forme plus insectoïde. Peu agressifs, ils peuvent toutefois paralyser pour se défendre. Ils restent aussi fragiles que leur petit frère. Ils se nourrissent sans doute de terre.

Les kwamas enfin, version adulte, peuvent être eux-même divisés en plusieurs catégories :

A condition d'être discret, il est relativement simple de piquer des oeufs ; les galeries profondes peuvent toutefois surprendre l'aventurier peu prudent qui a vite fait de se perdre (enfin, pas trop longtemps non plus, ça reste Morrowind tout de même !).

A noter enfin qu'il existe plusieurs quêtes autour des kwamas, montrant l'importance de cet animal et son écosystème dans la vie quotidienne des habitants, aussi bien sur le plan économique que sur celui de la survie.

Et voila, c'est fini. Ça fait bizarre. J'espère que ça a plu, que c'était lisible et utile, ou au mieux que ça a donné envie d'en savoir plus. Je m'excuse au passage auprès de Gilles pour toutes les fois où j'ai pas eu le temps d'écrire(NDLR : pas tant que ça, en fait !), ça a un peu contribué aux cures d'amaigrissement de la lettre. En ce qui concerne la suite, Skyrim, le TES V, tient ses promesses sur quelques plans, vous êtes seuls juges pour les autres aspects ... en tous cas je vous invite à faire du tourisme de vous même, qui sait, peut être que quelqu'un (quoique ça doit être déjà fait) maintiendra son blog de routard dans les contrées nordiques ... Allez joyeuses fêtes et à une prochaine !

La chronique de Ghost Line : Le Projet DaggerXL

Ghost Line n'a malheureusement pas pu envoyer sa contribution ce mois-ci.

Il y a cinq ans : Le bestiaire : le sanglier et le loup-garou

Au programme de ce mois de novembre, les garous, loups et sangliers.

À force de traîner en solo dans la forêt, même si vous êtes un chevalier, parfois la maladie peut vous toucher. Le bec haut, un piaf vous appelle : un garou rôde ! C'est clair, il faut faire attention. Dans ce cas, on ne sait pas où s'met'. Sur une souche on attend la bête. À chaque fois, on a l'idée de ne pas bouger. Ce n'est pas le moment d'être hardi. Du tronc derrière lequel on est planqué, la voie est surveillée. Un son. Cela vient de derrière la haie. Un sanglier très agressif, et en même temps vicieux. Il n'est pas franc, soit. S'il nous attaque, on l'aura payé cher, le bois. Un sacré montant. Et, et... de l'autre côté, un raffût aussi. un loup, qui vient de sauter la barrière, derrière laquelle il était tapi. Il va y avoir une jolie corrida. Oh, vous risquez d'en être le taureau.. Ils se jettent sur vous. Vous vous défendez. "Vous voulez y goûter ?" L'un vascille. Il y eut un cri. À mon avis, un a mordu la poussière, l'autre vous a mordu. Vous avez résisté, car l'os est dur. Il fugue. Hein ? Il fuit ? Ce n'est pas la peine de le poursuivre. Vous nouez le garrot. La cicatrice risque de ne pas être belle à voir, on va la faire saine. L'essentiel est de la garder au frais.

Deux ou trois nuits après, un rêve vous éveille. Debout ! Vous êtes dans la campagne. Un berger. Il a un chant fort, un vrai festival ! C'est ce qui vous a tiré du sommeil. Il bat l'avoine. Il est encore jeune, la barbe lui vient. Par hasard, il est très gai mais dès qu'il vous voit, son chant se fige. Vous l'apostrophez: "Continue ! Tu es gai, t'as ri !" Mais un simple grognement passe entre vos dents. Une envie vous submerge, celle de l'étriper, là, tout de suite, maintenant. Vous menez la chasse. Il court vers un forestier qui passait par là. Le forestier vous aperçoit, il file comme un simple minet vers la ville. Car votre nuit vous a approché des premières maisons, et la ville y est ! Vous vous la rappelez. Par le passé, vous y avez fait de beaux gains, à ce bourg. Dans le fond, à droite, il y a un bas chalet. Au berceau, on vous avait répété que cette ville a retrouvé son prestige d'antan. Vous vous arrêtez quelques secondes, béat. Retour à la réalité, des gardes vous ont repéré. Des brêles à n'en pas douter, rien à craindre. Vous êtes velu. Les poils aux narines font original. Et puis, ils n'ont pas d'argent, donc ne peuvent vous toucher. Ils agitent en vain leurs bras. Sincère, vous leur adressez vos condoléances. L'un s'aventura dans une maison. Il s'y mura. Deux coups de griffe, la pointe de son épée vous effleure sans vous blesser, vous le trucidez.

Quelque temps temps, après, dans la campagne, vous revenez à vous. Retour encore une fois à la réalité. Vous êtes un sanglier-garou et, une fois par mois, ressentirez le besoin de tuer un innocent. Encore heureux que vous n'ayez pas rencontré un singe-garou !

Garou-gorille...

La solution, publiée en janvier 2007...

En novembre, je vous avais proposé un court texte de présentation sur un sanglier-garou. Voici la traduction des à-peu-près qu'il renfermait... Il y avait 56 noms de chanteurs à dénicher. Pardon pour le capillo-tractage de certaines tournures !

Au programme de ce mois de novembre, les garous, loups et sangliers.

À force de traîner en solo dans la forêt, même si vous êtes un chevalier, parfois la maladie peut vous toucher. Le bec haut, un piaf vous appelle : un garou rôde ! C'est clair, il faut faire attention. Dans ce cas, on ne sait pas où s'met'. Sur une souche on attend la bête. À chaque fois, on a l'idée de ne pas bouger. Ce n'est pas le moment d'être hardi. Du tronc derrière lequel on est planqué, la voie est surveillée. Un son. Cela vient de derrière la haie. Un sanglier très agressif, et en même temps vicieux. Il n'est pas franc, soit. S'il nous attaque, on l'aura payé cher, le bois. Un sacré montant. Et, et... de l'autre côté, un raffût aussi. Un loup, qui vient de sauter la barrière, derrière laquelle il était tapi. Il va y avoir une jolie corrida. Oh, vous risquez d'en être le taureau.. Ils se jettent sur vous. Vous vous défendez. "Vous voulez y goûter ?" L'un vascille. Il y eut un cri. À mon avis, un a mordu la poussière, l'autre vous a mordu. Vous avez résisté, car l'os est dur. Il fugue. Hein ? Il fuit ? Ce n'est pas la peine de le poursuivre. Vous nouez le garrot. La cicatrice risque de ne pas être belle à voir, on va la faire saine. L'essentiel est de la garder au frais.

Deux ou trois nuits après, un rêve vous éveille. Debout ! Vous êtes dans la campagne. Un berger. Il a un chant fort, un vrai festival ! C'est ce qui vous a tiré du sommeil. Il bat l'avoine. Il est encore jeune, la barbe lui vient. Par hasard, il est très gai mais dès qu'il vous voit, son chant se fige. Vous l'apostrophez: "Continue ! Tu es gai, t'as ri !" Mais un simple grognement passe entre vos dents. Une envie vous submerge, celle de l'étriper, là, tout de suite, maintenant. Vous menez la chasse. Il court vers un forestier qui passait par là. Le forestier vous aperçoit, il file comme un simple minet vers la ville. Car votre nuit vous a approché des premières maisons, et la ville y est ! Vous vous la rappelez. Par le passé, vous y avez fait de beaux gains, à ce bourg. Dans le fond, à droite, il y a un bas chalet. Au berceau, on vous avait répété que cette ville a retrouvé son prestige d'antan. Vous vous arrêtez quelques secondes, béat. Retour à la réalité, des gardes vous ont repéré. Des brêles à n'en pas douter, rien à craindre. Vous êtes velu. Les poils aux narines font original. Et puis, ils n'ont pas d'argent, donc ne peuvent vous toucher. Ils agitent en vain leurs bras. Sincère, vous leur adressez vos condoléances. L'un s'aventura dans une maison. Il s'y mura. Deux coups de griffe, la pointe de son épée vous effleure sans vous blesser, vous le trucidez.

Quelque temps temps, après, dans la campagne, vous revenez à vous. Retour encore une fois à la réalité. Vous êtes un sanglier-garou et, une fois par mois, ressentirez le besoin de tuer un innocent. Encore heureux que vous n'ayez pas rencontré un singe-garou !

Garou-gorille...

Petit bilan chiffré

Cette lettre a compté au maximum une petite centaine d'abonnés, qui se sont petit à petit érodés... Le rythme des abonnements s'est en effet considérablement réduit -à ce sujet, bienvenue au dernier abonné, qui s'est inscrit le... 1er novembre dernier !. Avant lui, le dernier abonnement datait de mars 2010... C'est aussi une des raisons pour lesquelles je ferme cette lettre.

Il n'y eut qu'une seule année complète de parution (2007), avec des interruptions principalement liées aux fêtes de fin d'année (aaah, la trève des confiseurs !) ou aux congés d'été.

Dix auteurs ont contribué. Par ordre alphabétique, avec le nombre des articles qu'ils ont écrits, parfois en coopération, je remercie donc chaleureusement Aggelon (58), Alicia (6), [Black Wolf] (9), ELOdry (45), Férital (2), Frodon (12), Garvek (77), Ghost Line -le petit dernier !- (11), Moi -ben oui, j'ai bien le droit de me remercier :-)- (118) et Philoup (18). Cela représente au total 341 articles originaux dans les rubriques suivantes, dans l'ordre dans lequel elles sont apparues :

Compte tenu du fait que chaque numéro m'a pris entre une heure ou deux, voire trois à réaliser/monter, ces 117 numéros (plus quelques hors-séries) ont donc représenté au total environ 8 semaines de travail selon l'horaire légal en vigueur en France, réparties sur 11 années ;-)

Quoi de neuf ailleurs ?

Au fil des mois, cette rubrique était vide... mais en fait des choses bougeaient sur le site, avec notamment des mises à jour régulières de mes cours en ligne : XML, HTML et JavaScript, ainsi que la renaissance de mon blog...

Le mot de la fin

Skyrim vient de sortir, et cette lettre se termine. J'avais commencé à jouer à Arena peu de temps après sa sortie. J'ai joué à Daggerfall pendant environ 10 ans, à Morrowind pendant quelques années aussi. Puis les obligations de la vie sont venues, et je n'ai plus eu le temps ne serait-ce que de jeter un œil à Oblivion. Skyrim semble très beau... mais je ne sais pas si sa durée de vie sera aussi longue que celle de ses glorieux ancêtres. Qui vivra verra. Et un jour, il est probable qu'une génération de gamers, à la vue de TES XI, se souviendra avec nostalgie de la liberté d'action que procurait ce TES V ;-)

J'ai été heureux de vous accompagner au fil de ces (longues...) années. J'ai été aussi heureux d'avoir pu entrer en contact non seulement avec les contributeurs de cette lettre, mais aussi avec tous ceux d'entre vous qui à un moment ou un autre ont pris le temps de m'écrire un petit mot. Le site consacré à Daggerfall n'est pas mort. Il va bien entendu survivre à cette lettre, même si a priori il ne devrait pas beaucoup s'enrichir maintenant. Je ne sais pas si j'aurai le temps de reprendre la mise en ligne des archives du forum. Cela fait partie de ma to do list, mais je consulte aussi les statistiques de fréquentation de mon site, et ce n'est pas (plus...) ce type de contenu qui attire les foules...

Voici donc les derniers mots de cette lettre. Sans aller jusqu'à écraser une petite larme, c'est cependant avec un peu de nostalgie que je tourne cette page de 11 ans. À une prochaine fois peut-être !