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Au sommaire ce mois-ci :
En ce mois de mars, prélude à de nombreuses farces, voici votre lettre mensuelle. Nous vous proposons en entrée des méduses volantes préparées par le chef Garvek, en plat de résistance du réchauffé avec un article publié voici cinq ans et consacré à Shadowkey, avant le dessert sous la forme de la chronique d'ELOdry consacré cette fois-ci à la violence dans Daggerfall, puis pour finir le digestif avec le mot de la fin.
Bonne lecture !
Rien de nouveau sur le site ce mois-ci.
Bonjour à tous,
Ce mois-ci, nous allons parler non pas de poissons, mais de méduses volantes (Netch). Il existe deux variétés, qui sont en fait de la même famille, le Bull Netch étant le mâle et Betty la femelle.
Virevoltant à 1m de hauteur, au gré des vents et de leur nourriture, herbivores ils sont relativement pacifiques sauf si l'on s'approche de trop. Il existe même quelques exemplaires plus agressifs que la moyenne qui n'hésitent pas à sortir de leur territoire, causant troubles divers aux villageois. Ils restent cependant peu dangereux et sont facilement éliminés si le besoin s'en fait sentir, d'autant plus qu'ils se déplacent assez lentement. Certaines netch sont empoisonnées, mais pour l'aventurier moyen ça s'apparente au mieux à une attaque de putois ;-)
On les trouve un peu partout sur le territoire, en particulier les marais, les côtes et parfois les plaines. Leur taille généralement ne dépasse pas celle d'un humain, à l'exception d'un exemplaire qui fait l'objet de toutes les attentions d'un Daedra bien connu. J'espère que vous êtes patients et surtout à la diète, car pour se farcir ce dernier il faudra un sacré coup de pique !
Au mois prochain, ne vous empiffrez pas trop d'œufs géants ... y'a peut être une Netch cachée dedans qui sait ?
Ghost Line n'a pas eu le temps de rédiger sa chronique ce mois-ci.
Après la sortie l'année précédente de Stormhold et Dawnstar, Vir2L Studios décide de passer à la vitesse supérieure pour la sortie du troisième épisode des The Elder Scrolls Travels.
Le principe est toujours le même : un jeu de rôle pour téléphone (et/ou console) portable, basé sur l'univers et le gameplay de la série The Elder Scrolls classique. Mais alors que les deux premiers essais n'étaient que des jeux ultra-basiques, Shadowkey (c'est son nom) tente l'audace.
En fait, on a plus ici à faire à un "Morrowind light", bien que l'histoire soit complètement différente. Les graphismes sont pour la plupart en véritable 3D (sauf les mains du héros, dont les images ont été directement piquées à Daggerfall), le jeu est doté d'un vrai scénario et se passe en extérieur, avec des villes pleines de PNJs.
Seul bémol : le jeu n'est disponible que sur le téléphone/console N-Gage, de diffusion relativement confidentielle (nda : du coup, c'est le seul jeu de la série que je n'ai jamais pu tester).
Shadowkey se passe quelques mois avant le début d'Arena, le tout premier épisode de la série. Le jeu fait intervenir les Shadowmages, un ordre magique rare et dangereux, dont les membres sont capables de maîtriser les ombres et d'en tirer un grand pouvoir.
La Guerre de Bend'r-mahk vient de s'achever, et le héros et son village s'en sont sortis indemnes. Mais à présent, le danger vient d'ailleurs : des maraudeurs s'apprêtent à passer à l'attaque et ont l'intention de capturer le Shadowmage Skelos Undrieln. Le Shadowmage est en effet à la poursuite du Mage de Guerre Jagar Tharn. En attendant son heure, il se terre en Western Reach, une zone à cheval entre Hauteroche, Lenclume et Bordeciel. Mais pour parvenir à son but, il a besoin des Shadowkeys et des Star Teeth.
Bien décidé à l'aider, notre héros va devoir parcourir des terres hostiles, des repaires de bandits, et des cavernes meurtrières. Mais il recevra l'aide du Shadowmage, qui le guidera jusqu'à la Crypte du Cœur, sa dernière épreuve.
Le sénateur américain Joseph Lieberman, célèbre pour ses diatribes anti-jeux vidéo et co-auteur d'un projet de loi visant à renforcer l'interdiction faites aux mineurs d'acheter des jeux déconseillés au moins de 18 ans, dressa dans les années 90 une liste des « dix jeux les plus susceptibles de corrompre la jeunesse ». Daggerfall y figurait.
Rien de nouveau sur le site ce mois-ci.
Pas de poisson dans la lettre cette année, la faute à quatre jours nuits quasi-blanches. La peste soit des otites, angines et diarrhées infantiles ;-)