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Au sommaire ce mois-ci :

  1. L'Éditorial : un petit mot de votre serviteur...
  2. Quoi de neuf chez Haldegarh ? Les nouveautés d'août de la partie Daggerfall...
  3. Le Guide de Garvek : Cheydinhal
  4. Le PFD : la chronique d'Aggelon
  5. Il y a cinq ans : Tamriel : les Peuples Nédiques
  6. Le bestiaire : le Géant
  7. Le bestiaire : la solution des jeux de mots du mois passé
  8. La chronique d'ELOdry : Les Empereurs de la Troisième Ère. 3. Kintyra Septim (3e ? - 3e48)
  9. Quoi de neuf ailleurs ?
  10. Le mot de la fin

L'Éditorial

Voilà, c'est la rentrée. Certaines mauvaises langues prétendront que c'est le temps pour moi de (re)commencer à justifer mon salaire, je les entends d'ici. Bah, mes étudiants ont encore un peu de temps pour souffler... et moi par la même occasion, ce qui me permet de vous envoyer cette nouvelle lettre. Oui, je sais, c'est un enchaînement un peu tiré par les cheveux, mais qu'est-ce que vous voulez, les vacances, moi, ça me fatigue :-)

Foin des digressions, revenons à nos moutons. Vous trouverez ce mois-ci la visite de Cheydinhal sous la conduite de Garvek, une présentation des peuples Nédiques, reprise de la lettre publiée voici cinq ans, le récit d'une querelle mettant en scène un Géant typique, la solution des jeux de mots du mois passé, et enfin la biographie de Kintyra Septim par ELOdry. Il y a une nouvelle dans le mot de la fin, mais je ne vais pas déflorer le sujet dès maintenant ;-)

Bonne lecture !

Quoi de neuf chez Haldegarh ?

Rien de nouveau sur le site ce mois-ci.

Le Guide de Garvek : Cheydinhal

Bonjour à tous,

J'espère que vous avez su profiter des quelques (maigres ?) rayons de soleil de ce drôle de mois d'août. Pour ceux qui voudraient se consoler à coups de tourisme virtuel, je réponds à l'appel ;-)

La prochaine ville que nous allons rencontrer est Cheydinhal. Située au pied des montagnes, au nord est de la carte, elle se trouve à limite des zones enneignées. Il s'agit d'une charmante cité fortifiée, coupée en deux par une rivière. Elle est plutôt vaste et cette zone de nature quasi sauvage en plein milieu en fait un lieu plutôt enchanteur (si on exclue les cadavres qui flottent parfois à la surface des rivières, fruit d'un joueur un peu zélé ... non non ne me regardez pas comme ça !).

On peut y accéder par 2 portes, l'une à l'ouest, l'autre à l'est. Le fleuve étant vertical (ça me fait penser à la césure de Balmora, tiens !), ça va faciliter le découpage. Commençons donc la partie Ouest, celle qui contient l'essentiel des lieux de services.

C'est bon pour la partie ouest. Au fait, est-ce utile de signaler, que comme tout ville fortifiée (en fait j'irais jusqu'à dire toutes les grosses villes recensées au départ sur la carte), il y a un comte, et donc un château ? Ce dernier se situe au nord de la ville. Passons à présent sur la partie Est.

Voila, ça sera tout pour cette ville, au mois prochain !

Le Projet French Daggerfall

Le Lutin est surbooké ce mois-ci, donc pas de nouvelle du PFD.

Il y a cinq ans : Tamriel : les Peuples Nédiques

Ces peuples ne sont que rarement mentionnés dans les chroniques, mais ils existaient avant l'invasion de Tamriel par les Nords.

Avant même que Skyrim ne soit fondé, et que donc l'expansion militaire Nord ne commence en Tamriel, des colons humains s'y étaient répandus. On y trouvaient des proto-Cyrodiliques, les ancêtres des Bretons, les indigènes de Hammerfell, voire même peut-être une peuplade humaine en Morrowind. Les Nords ne sont à proprement parler qu'un de ces peuples parmi d'autres, et en vérité le seul à ne pas avoir réussi à s'entendre avec les Elfes qui occupaient alors le continent.

Ysgramor, le chef Nord que la Tradition désigne comme le Premier Humain de Tamriel, n'était certainement pas le premier. En fait, en fuyant d'Atmora, il ne faisait que suivre le chemin que tant d'autres avant lui avaient suivi, puisque Tamriel était considéré depuis longtemps comme une terre de refuge.

Ces pionniers étaient largement minoritaires par rapport aux Elfes, et ont dû ainsi, par la force des choses, ne pas s'opposer à cette vieille race. En High Rock, en Hammerfell, en Cyrodiil, et peut-être en Morrowind, les Nédiques purent ainsi lentement prospérer en coexistence pacifique. Seuls les ancêtres des Nords, en Skyrim, finirent par ne plus vouloir dépendre des Elfes et, aidés de mercenaires venus d'Atmora, conquirent leur territoire. Le sort en était jeté : de cette peuplade nédique particulière allait naître un peuple, fier de son humanité, et résolu à étendre la colonisation humaine à l'ensemble du continent.

La limite entre cette zone de colonisation humaine agressive et le territoire Elfe était très précise. Au-delà, les peuplades Nédiques restantes continuaient à maintenir de bonnes relations avec les Elfes, et prospéraient, à un tel point parfois qu'ils en venaient à constituer une fraction non négligeable de la population dans certaines contrées ; ils furent progressivement assimilés aux Nords au fur et à mesure de la conquête. Au fil des siècles, leur présence fut tenue sous silence, en vertu du maintien de l'épopée héroïque des Nords contre les Elfes, à la base de la construction du premier Empire. Mais les recherches archéologiques récentes montrent maintenant que l'influence de ces peuplades sur les Nords conquérants fut assez importante pour que des cultures légèrement différentes soient encore perceptibles de région en région.

Le bestiaire : le Géant

Gertrude, la généreuse mégère, jaugeait son gentil chez-elle, où le Géant Gérard gesticulait. À genoux, le jeune Gerbert geignait. "Je fourrageais juste dans sa jaquette ! Je voulais pas gêner !" gémissait-il.

Gertrude jura : "Je voue aux gémonies ce genre de jérémiades ! La gifle était juste ! Tu savais que les géants cognent sans réfléchir ! Tes geignements sont sans objet, tes génuflexions celles d'un jocrisse et tes interjections d'un jobard ! Je t'ai déjà enjoint de déménager. Dégage !" Gérard la dévisagea. Géant ingénu sans jugeotte, il ne gérait que l'heure de manger, et les idées se propageaient lentement chez lui. Mais il était urgent d'agir. Il parla :

Ça c'est exact. Si ce sordide polisson n'avait pas désiré sucer mon saucisson sec, il serait sorti sain et sauf de ses soucis. Sans blague !

Le bestiaire : la solution des jeux de mots du mois passé

Il fallait trouver des noms d'os... Combien en avez-vous compté ?

Une phalange d'orcs avançait avec précaution dans le vieux donjon. Grâ-Bu-Nozag leur avait demandé de faire place nette. Le sac de Rome devait être de la rigolade en comparaison, les Orcs n'étaient après tout pas latins, et c'était un bon moyen pour Zug-Or-Naog de prendre du galon et de mettre un pied à l'étrier.

Déjà, pour arriver ici, il avait fallu gravir une rude côte. Et maintenant, les voilà pris entre le marteau et l'enclume. Les peintures pariétales laissaient supposer que des squelettes rôdaient dans le coin. Il ne servait à rien de les aborder frontalement. Une autre phalange avait déjà été décimée, et on comptait plusieurs occis à l'hôpital. Et ils n'étaient pas qu'occis, ces orcs. Ils avaient été torturés.

Certains grognaient. Et à la demande du chef: "Qu'est-ce qu'il y a?", ils ne pouvaient que répondre "Il y a qu'on en a plein les pieds. Plusieurs sont enrhumés. Et ces éternuements avertissent les ennemis qu'on arrive."

Les murmures se turent brutalement. "Ces capes !" "Où ?" "Là !". Non, ce n'étaient que des draperies. "Attention aux trappes. Est-ce qu'elles sont ouvertes ?"

Fausses alertes. Un peu plus loin, autre histoire. "Là, ces trois gars, là !" Un hurlement sauvage traversa la phalange. "Ils sont faits, mûrs !" Les trois squelettes sont vite démantibulés, dans le soulagement général, les orcs étant un max hilares.

Zug-Or-Naog put dire enfin: "C'est fait. Nos hideux guerriers ont vaincu."

La chronique d'ELOdry : Les Empereurs de la Troisième Ère. 3. Kintyra Septim (3e ? - 3e48)

Vision d'apocalypse dans une bibliothèque poussiéreuse. Dans centaines d'ouvrages gisent, en vrac, entre des rayonnages menaçant de s'effondrer sous le poids des grimoires. Quelquepart dans ce fatras, un oeil aiguisé détecterait comme un mouvement. Un bruit. Puis un autre. Soudain, un pan entier de la montagne de livres s'effondre. Une silhouette courbée s'extirpe des éboulis, tousse, puis s'époussette.

- *Tousse* Alors, où en étions nous ? Ah oui : il y a trois mois de cela, je vous contais l'histoire de Pelagius, fils unique de Tiber, et deuxième Empereur de feu notre glorieux Empire. À sa mort en l'an 41 de la Troisième Ère, sous les coups de lames de la Confrérie Noire, le pauvre Pelagius était sans descendance. Aussi, c'est sa cousine Kintyra, reine de Silvenar, fille d'Agnorith, lui-même frère de Tiber, qui lui succéda.

Il y a finalement peu à dire de cette première Impératrice de la Troisième Ère. Son règne, grâce aux politiques courageuses de son cousin et de son oncle, fut placé sous le signe de la prospérité et des bonnes récoltes. Encore quatre siècles après, elle reste dans les esprits des Tamrielliens comme une amoureuse des arts, avide de musique et de danse. Une importante partie du trésor impérial fut d'ailleurs consacré pendant ses années au mécènat.

Mais la cour impériale d'alors n'attirait pas que les artistes. Son faste a en effet inspiré une légende Khajiit : ces hommes-chats racontent que Rajhin, dit Pied-Léger, aurait ainsi dérobé le tatouage ornant le cou de l'impératrice durant son sommeil, sans que celle-ci ne se réveille. Ce haut fait fit immédiatement de Rajhin le plus célèbre des cambrioleurs, et, à force le Khajiit devint même, parmi les siens, dieu des voleurs.

À sa mort en 3e48, Kintyra laissa derrière elle un Empire prospère et en paix. C'est son fils Uriel (le premier d'une longue lignée), qui lui succéda sur le trône, devenant ainsi le quatrième Septim à régner sur Tamriel.

Quoi de neuf ailleurs ?

Rien de nouveau sur le site ce mois-ci.

Le mot de la fin

Une nouvelle lettre s'achève. Une nouvelle ère commence... Pourquoi ? Parce qu'il est très probable que je déménage le site (et, par conséquent, le forum) dans le courant du mois de septembre. Changement d'hébergeur, et il est possible que la lettre change de distributeur par la même occasion. Vous serez bien évidemment tenus au courant...

Dans tous les cas, au mois prochain !